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TERRITOIRES-EN-PAYSAGE.overblog.com

Albine VILLEGER, cogitation, inspiration, agitations scripturales et lignes horizontales de mots sans ego. Prédilections : Les territoires ont un langage, le paysage - Dans un monde de communication et d'image, quelle place pour le le silence en politique ?

N'oeuf contes d'autruche en podcast

Publié le 1 Juin 2023 par TerritoiresEnPaysage

Grâce à un partenariat avec Radio Evasion et Véronique Muzeau, 5 des 9 contes ont été enregistrés et sont diffusés, en direct ou en replay tous les vendredis à 12h30 de fin mai à fin juin. Très heureuse de voir que mes contes font leur chemin, l'un d'entre eux édité, d'autres en apéro conté et dorénavant à la radio !


A ré-entendre : https://www.radioevasion.net/2023/05/26/les-braves-zanimos-les-contes-de-namibie-par-albine-villeger/

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De la mission de service public à la raison d’être des intercommunalités …

Publié le 27 Mars 2023 par TerritoiresEnPaysage

La Loi Pacte du 23 mai 2019 permet aux entreprises de se doter d'une raison d'être intégrant la prise en compte des impacts sociaux, sociétaux et environnementaux de leurs activités. La finalité est de concilier la recherche de la performance économique avec la contribution à l'intérêt général. Elle introduit la qualité de société à mission, qui répondait à la difficulté du statut juridique : la définition de l’entreprise, en droit français, ne reconnaissait pas la notion d’intérêt social. Dans ce cadre, activer les ressorts du marketing territorial peut constituer une plus-value non négligeable afin d’incarner ce rôle attendu par les citoyens : la proximité n’est plus une attente, mais une exigence. D’ailleurs, les marques nationales cherchent à établir des partenariats avec les médias locaux pour réassurer leur réputation au cœur des territoires (*).

Concomitamment, les collectivités locales s’impliquent de plus en plus dans des démarches d’attractivité, qu’elles initient, en fédérant les acteurs locaux, au premier rang desquels les entreprises. Il n’est de démarche d’attractivité réussie que partagée, et l’acteur public reste le mieux placé pour coordonner les actions, sans pour autant se les approprier exclusivement.

Les intercommunalités, renforcées par la Loi de réforme territoriale depuis 2017, sont en première ligne. Si leur importance et leur reconnaissance progressent, force est de constater qu’au sein des espaces ruraux, des freins persistent, tant par manque de moyens essentiels que de légitimité existentielle. Pourtant, la qualité de vie tant recherchée a donné à ces territoires un regain de popularité, au service du développement local, à condition de savoir mieux exposer qui ils sont, ce qu’ils font, pourquoi ils le font, comment ils le font … Ce qui peut sembler évident, de par leurs missions de service public, mériterait d’être réaffirmé par les EPCI. D’autant plus que le croisement des compétences obligatoires avec les compétences optionnelles et facultatives, ainsi que les impacts des différentes catégories d’EPCI, donne à chacun une réelle identité singulière, fruit d’un choix politique, et pas uniquement d’une attribution de compétences par le législateur.

Ce que les entreprises mettent en place - en saisissant les opportunités permises par la Loi Pacte - définir et exposer leur raison d’être, correspond peu ou prou à ce que les plates-formes de marque faisaient déjà : extraire l’ADN, l’identité, les valeurs, la promesse pour les rassembler au sein d’un outil, et comme le disait Eymerie Jacquillat, président des entreprises à mission : « savoir projeter sa raison d’être avec un champ lexical » (**).

 

Je suis persuadée qu’un EPCI, ou un Pays, gagnerait à engager avec les agents territoriaux ce chantier lui permettant d’exprimer SA raison d’être, sa place territoriale et son rôle opérationnel, au croisement du service public, de l’identité et de l’attractivité territoriales. En outre, cette nouvelle communication corporate abonderait utilement les besoins des services RH de la collectivité pour recruter.

Et on peut imaginer aller au-delà, avec une marque employeur du territoire, intégrée au marketing territorial : une plate-forme commune aux organisations de travail publiques et privées, reflétant les valeurs humaines du territoire, pour favoriser une mobilité professionnelle plus inclusive et accueillir toutes les catégories socio-professionnelles. Les objectifs d’emploi ne concernent pas que les CSP +. Cette vision partagée en communication publique et en actes incarnerait la sincérité des objectifs d’intérêt général poursuivis par les entreprises et les intercommunalités.

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N'oeuf contes d'autruche, les braves z'animaux

Publié le 6 Février 2023 par TerritoiresEnPaysage

Passionnée par l'Afrique australe, particulièrement la Namibie, à la suite de mon grand voyage de 6 mois en 2019, j'ai écrit des contes inspirés de la faune sauvage : "N'oeuf contes d'autruche, les braves z'animaux".

L'un d'entre eux a gagné un concours de nouvelles et a été édité (*).

Je fais vivre les autres au travers d'apéro ou goûter ou café conté, réservant la prospection d'édition à un autre projet d'écriture "Un voyage orange".

J'ai le plaisir de vous inviter

le samedi 11 février au Palais du Yoga, Quimper

(25bis Rue de Concarneau, à côté de la gare),

un espace sport, bien-être ... ET culture :

* Accueil à partir de 13h30 autour d'un café éthiopien, d'un roibos sud-africain ou d'un thé kenyan

* Embarquement à 14h00 précises pour le Kalahari, le Kaokoland, la Skeleton Coast, Swakopmund ... avec des graines d'histoire, qui poussent dans votre imagination !

- Afin de voyager dans de bonnes conditions, Alexandre Videcoq, notre hôte d'accueil vous suggère d'apporter un petit tapis gym/yoga ou un coussin.

- Un grand chapeau des paysans Peul du Pays Dogon, au Mali, accueillera votre libre participation, pour contribuer à l'accueil café, le chauffage de la salle et ... plus si affinités enchantées ! Le “Et plus” sera utilisé pour les frais d'impression et de courrier du futur manuscrit.

Infos et inscription : vill@wanadoo.fr (enfant à partir de 6 ans)

N-B : Sur place, il y a également une exposition de peinture (**)

(*) "La farce du loup d'Abyssinie" Ed. Fontaine de Siloé, recueil LOUP

(**) SOFY, artiste finistérienne s’est engagée dans un travail exprimant par ses toiles les couleurs, la magie et la force des légendes celtiques. Actuellement au Palais du Yoga, c’est la série « Rêveuses » que vous pouvez voir : « Je travaille sur l’énergie et l’ancrage, cela s’accorde bien

avec le philosophie du yoga, et je suis très heureuse que mon travail puisse être découvert dans ce lieu ».

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[1/2] Transitions et marketing territorial

Publié le 1 Septembre 2022 par TerritoiresEnPaysage

Comment l’attractivité peut se refonder « grâce » au changement climatique ? Inspirations venues du forum économique breton ...

Alors que le marketing territorial est issu au XIXème siècle de la culture et du tourisme en France, du développement économique (agricole) et résidentiel (notamment urbain) aux USA, il s’est longtemps décliné de manière segmentée [touristique – économique – résidentiel] tout au long du XXème siècle. La naissance des marques de territoire, dans les années 2000, impose de repenser l’attractivité de manière globale, tandis que les tendances sociétales d’organisation du travail ou d’attraction touristique impliquent des frontières de moins en moins étanches entre vie personnelle et professionnelle ainsi qu’un attrait pour les destinations authentiques à vivre « like a local ».

Les marques (commerciales, entrepreneuriales, territoriales …) deviennent des outils de marketing et communication particulièrement puissants, mais exigeants ; elles obligent à penser une raison d’être (avant même la loi Pacte du 23 mai 2019), à rassembler au sein d’une plate-forme l’ADN et l’identité profonde d’un produit, d’un service, d’une entreprise, d’un territoire, d’une organisation, d’un dirigeant … traduits en vision, valeurs, piliers d’image avec des ressources éthique, éditoriale et graphique. Concomitamment, la montée en puissance des réseaux sociaux, du Web 2.0 suppose de passer d’une ère de la communication et de l’image (verticales et narratives) à celle de la réputation et de l’influence (horizontales, partagées) ; il faut penser conversation avec des communautés, et donc capacité à les agréger autour d’un univers suscitant authenticité, émotion, attention, interaction. La marque est l’outil ad hoc. Les entreprises l’ont bien compris : l’ « Union des Annonceurs », née au début du XXème siècle existe durant plus d’un siècle, jusqu’en 2017, sous cet intitulé, avant de devenir à la fin des années 2010 « Union des Marques ».

Or, être en capacité d’agréger une communauté suppose de disposer d’une visibilité de valeurs, d’engagements et d’intérêts partagés réassurés de manière probatoire, réputationnelle et opérationnelle avec ses collaborateurs, ambassadeurs, partenaires, consommateurs, clients … Les entreprises sont attendues en responsabilité sociale, sociétale et écologique donnant raison bien avant l’heure à Ivy LEE, inventeur des relations publiques aux USA, qui disait en 1906 : « Les grandes entreprises ne pourront subsister et progresser que si elles expliquent au public, et en premier lieu à leurs personnels, quels sont leurs rôles et leur utilité dans la communauté locale, régionale et nationale ».

 

En 2022, deux tendances réassurent les attentes, devenues exigences des consommateurs et citoyens : la proximité et le climat.

Le marketing territorial est donc au croisement des enjeux contemporains de la RSE/RSO s’il sait incarner les transitions pour faire face au changement climatique.

A l’identique d’une entreprise, qui pour maintenir une réputation pérenne en attractivité réoriente sa marque corporate et produits ou services en engagement pour le climat, pour ses collaborateurs, pour la proximité (approvisionnement, circuits courts, made in France ou local etc.), un territoire – avec ou sans marque – doit intégrer les transitions dans sa stratégie d’attractivité. Ceci signifie une réassurance au travers de ses services publics orientés attractivité des transitions (marque d’intérêt général de la collectivité locale) et de ses actions de marketing territorial priorisées vers les transitions, avec tous les acteurs locaux et privés.

Si les transitions engagées sont devenues synonymes d’attractivité pour une entreprise ; pourquoi en serait-il autrement pour un territoire ? Il faut inverser le raisonnement, qui oblige à penser que nous devons engager les transitions pour faire face au changement climatique par devoir écologique, social et sociétal, ce qui génère de facto une dimension lourde, une vision contrainte d’obligation, même si l’été écoulé a largement fait basculer la prise de conscience en impérieuse nécessité à agir. Sortons de ce narratif pesant, parfois contre-productif, si je puis me permettre ce mauvais jeu de mots industriels.

Les transitions sont un atout au service de l’attractivité territoriale, dont le choix politique peut réorganiser sa boite à outils de marketing territorial avec ceux des transitions, appliqués aux actions dev eco, tourisme, sport, culture, mobilités, services publics etc. pour la partie OFFRE, c’est-à-dire marketing, tandis que L’IMAGE avec le volet communicationnel, à des fins de pédagogie et de valorisation, doit déboucher sur un story-telling réenchantant l’attractivité grâce aux transitions. Ceci suppose d’aligner le récit des transitions dans tous ces domaines.

Dans l’article « Comment l’imaginaire nourrit-il les projets innovants des entreprises et des territoires » paru dans L’ADN, Matthieu Maurer évoque l’hypothèse selon laquelle : « À l’inverse, l’une des raisons pour lesquelles les rapports alarmants du GIEC sur le climat ont aussi peu d’effets sur les politiques et la population, c’est qu’ils  « ne racontent pas d’histoire » ». Cette assertion peut paraître choquante, mais à bien y regarder, elle ne fait que conclure à une autre nécessité pour les collectivités locales, si ce n’est impérieuse, tout du moins indispensable : penser, comme le dit si bien Frédéric Fougerat que « la communication n’est plus une fonction support mais stratégique » et lui adjoindre les réalités opérationnelles d’un service public.

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Vivre Libre(s) : Voeu ou Volonté ?

Publié le 19 Mars 2022 par TerritoiresEnPaysage

Territoire(s) d'Ukraine en paysage européen : ce singulier/pluriel de nos libertés et des territoires ukrainiens ne constitue pas un mince jeu de mots en artifices sémantiques ; non, il est le début ou la fin de notre vision, certes occidentale (jusqu'où va le monde occidental à l'Est, Poutine semble avoir commis une erreur manifeste d'appréciation ...), et il nous faudra l'assumer, mais aussi, et c'est bien là l'enjeu de nos actions - ou pas - en faveur de cette conviction pour les droits humains et les libertés individuelles.

Petite-fille d'un militaire français, commandant dans l'armée de l'air, ayant épousé une jeune femme allemande entre les deux guerres (le couple fût muté en Algérie quand la seconde guerre mondiale est advenue), j'ai l'ADN européen de la paix chevillé à mes gènes franco-allemands. Il leur en fallait du courage à ces deux-là pour s'aimer ...

Est-ce cette inspiration familiale venue de loin qui m'a tenue lieu de boussole quand j'ai choisi, dès ma majorité civile acquise, de m'engager au sein d'une organisation en faveur des droits de l'homme, et d'en devenir une des plus jeunes responsables locales ? Peut-être, je ne sais pas pour être tout à faut honnête.

Mais ce dont je suis certaine, c'est que, quand j'ai repris mes études de droit public à 32 ans, je me suis orientée vers le droit européen, avec deux spécialisations qui me tenaient à coeur : la Politique Agricole Commune, en raison de mon engagement local sur un territoire rural de montagne (dans les années 2000), et la Politique Européenne de Sécurité et de Défense, la fameuse PESD, qui ressort un peu des oubliettes budgétaires ... Au point de commencer une première année de DEA Défense et sécurité internationale, mais inachevée en raison de mon élection à un mandat locale d'adjointe au Maire ; ce sera donc plutôt le volet PAC et à l'époque, les débouchés avec la PESD étaient minces, ironie de l'histoire. J'avais pourtant failli trouver un prolongement professionnel, grâce à un échange lors d'un stage à l'Ecole Militaire de Paris, avec le Contrôleur des Armées : une mission de reconstruction juridique des communes au Kosovo s'ouvrait, dans le cadre d'un statut d'OSC - Officier Sous Contrat - c'est à dire un statut de militaire pour cinq années seulement. Mon profil, élue locale, diplômée de droit européen, franco-allemande d'origine, parlant anglais et allemand, je cochais toutes les cases. Problème, le statut des militaires au regard des libertés publiques ne permet pas à une personne impliquée politiquement - et l'exercice d'un mandat local en fait partie - d'être militaire, fût-ce pour une durée déterminée. Quel regret ; il ne s'écoule pas une année sans que j'y pense.

Néanmoins, je fis contre mauvaise fortune militaire bon coeur journalistique, et j'ai intégré le comité de rédaction de la revue "Europe & Territoires", filière de La Lettre du Cadre territorial. J'ai pu créer une rubrique "Vues d'Europe" sur l'organisation institutionnelle et juridique des collectivités locales dans les différents pays de l'Union européenne, notamment la Pologne, et ses Parcs naturels.

Puis, tout juste élue locale, adjointe à la communication, aux relations extérieures et à la démocratie participative, cet ADN européen a persisté. Villard de Lans a une histoire européenne singulière, de par la présence de la seule école libre au moment où, en 1940, la Pologne est sous le joug hitlérien, toutes les universités fermées : le lycée polonais tente de pallier à sa mesure ce désastre, dans le contexte d'une France sous armistice, occupée. Le Vercors, c'est aussi un lieu où l'on voit très peu de touristes allemands, le traumatisme des événements tragiques de massacres perdure au point d'annihiler toute perspective en ce sens. Il m'est d'ailleurs quasiment impossible d'évoquer une grand-mère allemande. Les tentatives de réconciliation à la simple échelle locale sont compliquées, l'hypothèse d'un jumelage avec une commune allemande impensable. Alors, j'ai une idée : réaliser enfin ce projet récurrent mais jamais abouti d'un jumelage de la commune de Villard-de-Lans avec une commune de Pologne, qui elle serait déjà jumelée avec une commune allemande, car il y en a beaucoup, et former un triangle européen de paix des communes. La chance sera avec nous, au travers de personnes ressources formidablement impliquées, pour relier notre bourg rural de montagne à Mikolajki, en Mazurie, région des grands lacs et des bisons. J'ai effectué plusieurs voyages, découvert cette histoire singulière de ce pays écartelé depuis des décennies, des siècles entre Ouest et Est européen, terrain de batailles permanent, l'un des premiers à vouloir rejoindre le monde occidental, à se battre pour cela. J'y suis revenue ensuite, allant à Varsovie, Cracovie, retournant à Mikolajki.

Aujourd'hui je vois 500 000 manifestants à Berlin ou Prague, et 16 000 à Paris ... Chacun d'entre nous, individuellement, peut-il envisager d'être et de rester libre, seul ? Leur liberté là-bas importe notre destin ici, alors je rêve d'une manifestation parisienne avec des centaines de milliers de personnes. Quelle association serait-elle capable de réussir cette mobilisation ?

Si j'en avais la disponibilité, et je ne fais ni ma crâneuse, ni ma communicante, si je pouvais être utile, je partirais là-bas, dans ces entrelacs de frontières germano-polonaises où notre liberté va peut-être se jouer.

Nos libertés, les nôtres, les leurs.

 

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2022 ... attractivatrice territoriale

Publié le 2 Janvier 2022 par TerritoiresEnPaysage

L’empathie territoriale et la confiance humaine, au service de l’attractivité locale et de la marque d’entreprise

Convaincue depuis plusieurs années par les potentiels que recèle le marketing territorial, inspirée par mes formations, pratiques et recherches depuis plus de dix ans, j’ai créé « ma marque de fabrique » A.Vé marketing en 2018, pour explorer au-delà de mon seul espace professionnel. Dorénavant, c’est en devenant une activité entrepreneuriale à part entière, qu’A.Vé marketing prolonge ces aspirations.

L’identité territoriale s’affirme comme une ressource. Le marketing territorial n’est plus seulement un domaine en émergence, ou un nouveau métier … Dans ses déclinaisons innovantes, il peut être un actif immatériel au crédit des entreprises pour aborder les transitions du XXIème siècle : celles qu'il nous faudra collectivement engager pour imaginer de nouveaux modèles économiques.

Mais que serait cet actif immatériel réduit à une seule dimension comptable ? Rien, à tout le moins rien de bon ! Pour rester fidèle aux valeurs issues de l’ancrage local, celui-ci est fondé avant tout sur sa capacité à faire sens humainement : une communauté mobilisée parce qu’en confiance de proximité, volonté, projets et fierté. Ce qui fait du bien à l’intérieur se voit à l’extérieur … Peu importe la taille de l’entreprise ou du territoire, urbains ou ruraux, dotés d’importants moyens matériels ou modestes, la qualité de vie et l’attractivité peuvent être à la hauteur des ambitions d’une énergie locale, fédératrice, reposant sur des ressorts affinitaires.

Marque de territoire, marketing du service public local, démarche RSE, communication interne ou externe, cohésion sociale, marque employeur … autant de moyens qui peuvent être riches d’un nouveau sens territorial pour atteindre leurs objectifs.

C’est cette conception du marketing territorial que je souhaite déployer, avec liberté et indépendance, dans une autonomie partagée avec des partenaires exigeants, bienveillants et innovants;

 

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Marketing territorial Made in Kalahari

Publié le 3 Octobre 2020 par TerritoiresEnPaysage

#Voyage2019

Le jour où … mes pas m’ont menée dans le Bushmanland - là où j’ai toujours voulu aller et m’attarder - loin de moi l’idée d’imaginer que j’y dispenserais une formation en marketing territorial !

Tsumkwe, quelque part « in the middle of nowhere » comme aime à le rappeler les Namibiens, avec ce je ne sais quoi d’humour africain, mâtiné du caractère austral au sud du continent, à la terre rouge et orange.

La chance sourit aux explorateurs audacieux, qui trouvent sur leurs chemins improbables – et aller seule à Tsumkwe avec les transports collectifs constitue en soi un concept d’imprévisibilité – des petits cailloux de communication, en la personne d’une linguiste sud-africaine, traductrice et médiatrice des langues, oeuvrant pour le développement de la communauté. Coïncidence des dates de séjour aidant, sympathie de femmes seules voyageant, et passion commune pour cette terre aride qu’est la Namibie auront contribué à des échanges quotidiens et des apprentissages réciproques de nos métiers. Se raconter suppose une bonne part de prétention et modestie mêlées, mais quand s’enchevêtrent un dictionnaire san-afrikaans-anglais pour enfants, des contes inspirés de la faune sauvage, un accompagnement à l’ouverture d’un compte en banque pour créer une page Facebook, alors, et bien alors … on n’est plus très loin du marketing territorial.

Ce territoire excentré est de nature à plaire à ceux qui - tout en voulant observer la faune sauvage – souhaitent appréhender la culture San, aux origines de notre humanité. AfricanTongue (*) accompagne les populations, par l’accès aux langues, et ensuite aux moyens de communication. Conteurs nés, hyper doués, ils pratiquent sans le savoir une forme de story-telling, et de là est née cette idée un peu folle de les familiariser avec le marketing territorial. Oui … mais … pour se faire accepter, il faut accepter d’abord de se raconter ; aussi ai-je choisi la voie de la lecture de l’un de mes contes (**) pour une première approche, très inquiète de leur réaction. A entendre « Le sablier du Kalahari », leur réaction fût à l’image de leurs attitudes pendant la formation, très concentrés, happés par le sujet, curieux, questionnant tant le conte, que le « marketing BtoB », « the global attractivness, User eXperience» etc. avec une vision bienveillante, intrigués par l’intérêt que je leur portais, et rassérénés par ce rapprochement ô combien surprenant entre la langue régionale bretonne et leur langue faite de clics, à la linguistique et sémantique musicales. Si une langue régionale, en Europe, a pu donner naissance à une « local brand », alors que la terminologie française signifie « fin de la terre », alors … tout est possible ! « Thanks a lot, it was very interessant ». Pleasure … tiens je vais aller voir les éléphants, ils s’approchent du point d’eau …

(*) https://www.facebook.com/AfricanTongue/

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Les Twittos de la communication, du branding et marketing

Publié le 28 Février 2020 par TerritoiresEnPaysage

Le très agréable rituel de début d'année, par Hervé Monier : le recensement des comptes Twitter à suivre, pour une veille efficace et un partage d'informations convivial entre professionnels de la communication, du branding et marketing. Une mine de profils pertinents pour fréquenter les réseaux sociaux de manière pertinente, sans se noyer dans les flux parfois inutiles de l'infobésité ...
Toujours heureuse et fière de figurer en Pôle position pour les communicants territoriaux, et en bonne compagnie !

>> Les champions de la communication publique et territoriale

Je l’ai maintes fois souligné sur ce blog (notamment au travers de ce billet, ou celui-ci) : les professionnels de la com’ publique et territoriale constituent une communauté très dynamique sur les réseaux sociaux (mais aussi « In Real Life », dans les échanges particulièrement riches qu’ils entretiennent entre pairs). Et les experts connectés ne manquent pas ! Qu’ils travaillent à l’échelle d’une région comme Baptiste Maurel (@BaptisteMaurel) ou François Kuss (@francoiskuss) ; d’un département comme Albine Villeger (@AlbineVilleger) ; d’une métropole, une agglomération, une commune ou une structure intercommunale comme Sophie Maurand (@sophiemaurand), Laurent Riéra (@LaurentRiera), Benjamin Teitgen (@bteitgen) ou Xavier Crouan (@xcrouan) ; ou bien dans le conseil comme Franck Confino (@franckconfino)… la plupart sont très actifs sur Twitter et au sein de l’excellent réseau de la communication publique et territoriale Cap’Com. Plusieurs d’entre eux contribuent à des blogs spécialisés, comme Marc Thébault (@marcthebault), toujours passionnant dans ses articles pour blog-territorial.fr). Suivez-les pour une immersion passionnante dans le monde de la communication et des territoires…

 

Pour trouver la liste intégrale : Les Twittos à suivre

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Vous reprendrez bien un peu de marque(s) : territoriale ou commerciale ?

Publié le 11 Janvier 2020 par TerritoiresEnPaysage

Du marketing au branding, en passant par le naming, les anglicismes parfois exaspérant des marques évoluent dans l’espace public avec des contraintes accrues, celles des exigences citoyennes de l’engagement sociétal et écologique. Tantôt la demande d’authenticité s’exprime en attente du produit pur, sans emballage, ni logo, tantôt le besoin d’authentifier qui le bio, qui la provenance locale, se manifeste par la confiance accordée aux labels, et leurs déclinaisons proches d’une logique de marque. Oxymore des changements climatiques ou paradoxe consumériste de la transition écologique ? Quoi qu’il en soit, la marque de fabrique locale, les marqueurs territoriaux et, in fine, la marque de territoire incarnent – à tort ou à raison – un dessein éthique, et leur logo, un dessin graphique gage de certificat.

Dessein éthique et dessin graphique pour un destin de marque

En 2017, le rapport Deloitte consacre l’ancrage territorial comme source de compétitivité pour les entreprises. Et les invite même à se rapprocher des collectivités locales ! Le territoire devient une ressource et son identité un actif immatériel que les sociétés pourraient activer dans leur communication RSE, corporate ou interne : il constitue une valeur susceptible de fédérer les collaborateurs ou de séduire les consommateurs. De quoi questionner la summa divisio communication publique/privée … Cette identité territoriale - ressource a été mise en exergue dès 2014 par l’APIE (Agence du Patrimoine Immatériel de l’Etat), a fait l’objet en 2015 de la conférence annuelle ReputationWar (« La Marque et le Territoire ») organisée par Christophe Ginisty, entre autres incarnée par L’Occitane, légitimant avec l’ancrage local sa propre existence corporate et pertinence commerciale, et a été consacré en mars 2019 par une jurisprudence de la Cour d’Appel de Paris permettant à la commune de Laguiole de se réapproprier son nom face à un entrepreneur du Val-de-Marne. 20 marques ont perdu le droit à utiliser « Laguiole » !

Et oui, cette forte plus-value identitaire, dans un univers mondialisé, synonyme de pertes de repères, génère un potentiel économique et vertueux de circuit court, quand les marques commerciales peinent à fédérer des communautés autour de valeurs.

L’attractivité territoriale a une âme, un affect géographique et humain, que l’on se réapproprie, que ce soit pour le meilleur (destination touristique ; pôle de compétitivité ; qualité de vie ; place-making …) ou le pire (repli ghetto de certains espaces urbains de banlieue, devenant des possessions claniques aux fins d’économie souterraine). Et ce marketing territorial, susceptible de se métamorphoser en actif immatériel avec un charisme affinitaire, ne se dévalorise pas du jour au lendemain, au gré d’un bad buzz réputationnel comme ont pu le vivre des marques commerciales, même puissantes telles Volkswagen ou Société Générale ou des enseignes de la mode devant des révélations de fabrication à bas coût, par des enfants.

Qualité ; confiance ; proximité ; utilité

Le quatuor gagnant de l’étude annuelle de l’Observatoire du Sens sur les marques d’entreprise (Observatoire du sens® - Agence Wellcom et Institut Viavoice) s’inscrit dans un contexte où la concomitance d’affaiblissement des missions sociales des politiques publiques et l’émergence de la raison d’être dans le statut des entreprises, issue de la Loi Pacte du 22 mai 2019, bouleverse la répartition habituelle entre l’intérêt général et l’objectif privé. Une chance à saisir pour les entreprises d’après Bertrand Sanarès, président du cabinet Elabe (« Raison d’être : Réconciliation ou fake com ? » in Stratégies, 15 avril 2019) si elles savent éviter l’écueil d’une raison d’être se transformant en raison de paraître, et laissant en jachère, in fine, la raison d’agir. Quand on sait que deux Français sur trois attendent des marques qu’elles changent le monde, et que six Français sur dix leur prêtent ce pouvoir, on se dit que la déshérence de confiance à l’endroit des politiques, peut bénéficier aux entreprises, mais de là à abandonner tout espoir résidant dans les acteurs publics, il y a un pas que le citoyen n’est pas prêt de franchir !

Et d’ailleurs, les potentiels commerciaux des marques de territoire - sur fond de développement endogène et de promotion locale - émergent : c’est la Communauté de Communes de Noirmoutier qui, récemment, après la protection INPI sur son nom accréditent des entrepreneurs insulaires ; Côte d’Azur France s’installe aux Galeries Lafayette avec 13 licences et 140 références ; précurseur en 2014, la Ville de Paris dispose d’une Direction pour ses marques avec 300 produits ; Tout commence en Finistère lance une collection textile dans un cadre participatif et solidaire ; Cabourg ouvre un pop-store avec des produits co-brandés … Point commun : de 8 à 10% reversés pour la promotion du territoire, et le plus souvent des règles éthiques strictes de provenance des matières premières, ainsi que des déclinaisons de savoir-faire locaux avec des entreprises du cru.

Au-delà des gouvernances paritaires entre acteurs publics et privés pour les démarches d’attractivité territoriale, les synergies à développer peuvent inscrire à leur(s) actif(s) des gammes de produits répondant tout à la fois aux exigences de qualité du Made in France et du circuit court : l’avenir est aux marques partagées ! Pas à la disparition des marques …

 

Publié in Brief, décembre 2019, tribune métier

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#Voyage2019 & #PlaceBranding

Publié le 28 Mars 2019 par TerritoiresEnPaysage

Il est venu le temps de ce voyage au au long cours ... De cette pause en congé sabbatique, 2019 en neuf, pour explorer le vaste monde, avec bien sur mes territoires de prédilection en Afrique : et puisque le berceau de l'humanité est en Ethiopie, alors va go to Addis-Abeba ... Puis Nairobi et sa trépidante vie de création en arts ... Back to ma chère Namibia, et un séjour prolongé dans le Bushmanland, désert du Kalahari, patrie des San et ensuite cela restera à écrire, Afrique du Sud, puis changement de cap continental pour une traversée Est-Ouest des USA en train, retour Ouest-Est par le Canada, via des étapes dans les villes New-York, Chicago, San Francisco, Vancouver, Toronto, Montréal, Hallifax face Atlantique à ce Finistère, où tout (re)commence ... Let's see ...

Hosea Kutako International Windhoek airport

Hosea Kutako International Windhoek airport

A.Vé Marketing, Territorial attractivator

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